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12:42, 29.04.2024
Une importante vague de bannissements VAC a eu lieu ce week-end, marquant le deuxième plus grand nombre de bannissements depuis 2019 selon CSStats. La récente vague dépasse le record précédent établi par une rafale de bannissements erronés en janvier, indiquant une répression rigoureuse des tricheurs au sein de la communauté Counter-Strike.
En effet, CS2 Stats rapporte que 97 % des joueurs bannis n'ont pas joué contre d'autres joueurs bannis. Cette tendance suggère que l'impact de la vague de bannissement a été bien plus important que les cas de case farming (où des groupes de joueurs peuvent exploiter le système pour obtenir des biens dans le jeu), puisque de telles activités auraient conduit à un taux plus élevé de bannissements mutuels.
En outre, l'analyse des statistiques relatives à l'utilisation des utilitaires et au pourcentage de coups de tête (HS%) des comptes bannis révèle que les schémas de jeu ne correspondent pas à ceux typiquement associés au case farming. Au contraire, ils semblent correspondre à un jeu actif, ce qui donne du poids à l'argument selon lequel les bannissements visaient effectivement de véritables tricheurs plutôt que des faux positifs ou des acteurs non malveillants.
En moyenne, il a fallu 20 jours après le dernier match pour qu'un joueur soit banni, et 28 % de ces bannissements ont été prononcés dans les 24 heures suivant l'infraction. Les joueurs bannis ont notamment participé à plus de 32 000 matchs depuis le 1er janvier 2024. La plupart de ces parties ne comportaient qu'un seul joueur banni, ce qui corrobore l'idée que ces bannissements visaient des contrevenants individuels plutôt que des groupes.
Les données complètes dressent un tableau clair : les systèmes anti-triche ciblent les contrevenants avec précision, ce qui constitue un moyen de dissuasion puissant contre le jeu déloyal et renforce l'engagement de Counter-Strike en faveur d'un environnement de jeu propre et compétitif.
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