
Dying Light: The Beast est un nouveau jeu de Techland, initialement prévu comme un DLC pour Dying Light 2: Stay Human, mais qui a finalement évolué en un projet autonome. Les événements se déroulent dans la région de Castor Woods — une zone boisée remplie d'infectés, de grottes sombres et de lieux touristiques abandonnés. Le personnage principal est Kyle Crane, qui, après des expériences et des tortures, revient dans le monde en tant que créature dotée de nouvelles capacités et d'une soif de vengeance.
Gameplay
Comme dans les opus précédents, le cœur du jeu reste un mélange de parkour et de combat. Le joueur peut toujours se déplacer librement, grimper et utiliser des routes verticales, mais comparé aux environnements urbains des jeux précédents, le mouvement semble plus restreint.
Une addition majeure est la mécanique du Mode Bête — un état spécial qui permet au héros de détruire les ennemis de manière plus brutale, en utilisant la force brute et des capacités mutées. Cela donne la sensation d'être un véritable "monstre" et ouvre un nouveau style de combat.

Atmosphère et Monde
Le monde du jeu est radicalement différent des environnements métropolitains de la série. Castor Woods propose des sentiers forestiers, des villages et des camps touristiques abandonnés. La nuit est particulièrement terrifiante : obscurité, zombies agressifs et une atmosphère lourde créent un sentiment constant de danger. Les visuels et le design sonore amplifient grandement l'effet d'horreur.
Inconvénients
Bien sûr, il y a quelques inconvénients. Le parkour est devenu moins spectaculaire en raison de l'absence de grandes villes et de gratte-ciel, ce qui limite le sentiment de grandeur. L'histoire semble parfois prévisible, et les personnages ne laissent pas toujours une forte impression.
Certaines mécaniques de Stay Human ont été supprimées, rendant le gameplay parfois moins varié. Cela pourrait décevoir ceux qui s'attendaient à ce que chaque élément de l'opus précédent soit développé.

Bien que le jeu ne soit pas aussi massif que le deuxième opus avec ses "500 heures de contenu", il reste assez vaste. Parfois, vous devrez un peu "farmer" pour atteindre le niveau requis pour les missions de l'histoire, mais cela ne semble pas trop épuisant ni artificiellement prolongé — plutôt un défaut mineur qu'un véritable problème.
Une mention spéciale va à l'effet de pluie. Il est plutôt mal implémenté — au lieu de créer une atmosphère, l'écran entier devient flou, ce qui est franchement mauvais, surtout la nuit lorsque la visibilité est déjà faible. Cela brise l'immersion et peut devenir irritant lors de sessions de jeu prolongées.
Points forts
Le jeu vous enveloppe immédiatement dans des environnements atmosphériques et des nuits remplies de terreur qui garantissent un sentiment de danger et de tension omniprésent. Le Mode Bête est l'une des créations centrales et il diversifie le combat en ajoutant une couche d'intensité supplémentaire.

En revanche, le système de parkour est moins cinématographique mais affiné pour mieux s'écouler et répondre. Dans l'ensemble, un grand plus est le mode coopératif, où vous et vos amis pouvez explorer le monde et accomplir des quêtes ensemble, ce qui améliore considérablement le jeu. Pour couronner le tout, la longue durée de jeu et la nature en monde ouvert permettent au joueur de s'amuser et de se perdre.
Il gagne également un point positif avec les armes. Les armes de mêlée sont lourdes et gratifiantes et le maniement des armes à feu est bien meilleur que dans l'original, offrant une meilleure dynamique de tir et rendant le combat encore plus agréable.
Dying Light: The Beast est un jeu qui réaffirme les points positifs de la série et inclut quelques nouveaux éléments, mais ne bouleverse pas la série. Il s'agit bien plus d'atmosphère, de tension et de peur plutôt que de grandeur brute.
Note finale
Histoire : 7/10 - Le retour de Kyle Crane est intrigant, mais le récit peut sembler prévisible et les personnages sous-développés.
.
Graphismes : 8/10 - Castor Woods est atmosphérique et envoûtant, bien que l'effet de pluie mal implémenté le dévalorise.
.
Gameplay : 9/10 - Le parkour est fluide, le combat est percutant, le Mode Bête est une addition fantastique, et le maniement des armes à feu est meilleur que jamais.
.
Rejouabilité : 8/10 - Les quêtes secondaires, l'exploration, le mode coopératif et les secrets cachés offrent une forte valeur de rejouabilité malgré une variété moindre par rapport à Stay Human.

Aucun commentaire pour le moment ! Soyez le premier à réagir