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17:25, 27.09.2025

L'entraîneur de Wildcard vinS a suscité une vive discussion dans la communauté Counter-Strike en accusant les organisateurs de la Birch Cup 2025 d'avoir échoué dans l'organisation du tournoi. Selon lui, l'événement à Gdańsk a été une "série d'échecs", où les matchs prolongés, les nombreux problèmes techniques et les conditions inégales pour les équipes ont influencé les résultats de la compétition.
Cette déclaration a particulièrement fait sensation, car il s'agit d'un tournoi avec le statut VRS, dont les résultats des matchs déterminent la qualification pour le Major. La qualité de l'organisation, qui affecte les points de classement, a suscité des débats sur la frontière entre un simple inconvénient et la violation de l'intégrité compétitive.
Qu'est-ce que la Birch Cup et le VRS
La Birch Cup 2025 à Gdańsk, en Pologne, a été incluse dans le système VRS, permettant aux équipes de gagner des points importants pour accéder au prochain Major. Cependant, le tournoi s'est avéré être "externalisé" - les organisateurs organisaient pour la première fois un événement de ce niveau et n'avaient pas d'expérience préalable sur une grande scène.
Dans ce contexte, de nombreuses équipes ont choisi de participer à la Birch Cup pour les points de classement, bien qu'un autre tournoi, DraculaN 2, avec une réputation plus fiable, se déroulait en parallèle.
Les réclamations de vinS : un emploi du temps épuisant et des défaillances techniques
Dans son post, vinS a écrit que Wildcard a dû commencer son premier match à 9 heures du matin, ne le terminant qu'à environ 13 heures en raison de problèmes techniques répétés avec les ordinateurs. La journée de l'équipe s'est poursuivie jusqu'à 23 heures, tandis que leurs adversaires commençaient à jouer plus près de midi.
Les principales plaintes concernaient :
- le remplacement des PC six fois de suite pendant le premier match ;
- des bugs et des plantages des joueurs lors des rounds décisifs ;
- l'équipe ESC jouant sur des moniteurs 60 Hz lors du match d'ouverture, ce qu'ils auraient soi-disant accepté eux-mêmes selon des commentateurs polonais ;
- la critique de Valve pour avoir attribué le statut VRS à de tels tournois sans contrôle de qualité strict.
VinS a souligné que le niveau d'organisation lui rappelait des tournois amateurs d'il y a huit ans "dans des cabanes au bord de la rivière", plutôt que des compétitions dont les résultats influencent un Major.


Réponse de messioso : les conditions – la responsabilité des équipes
Le célèbre manager de Complexity messioso a répondu au post de vinS, adoptant une position plus sceptique. Il a déclaré que participer à un tournoi avec un organisateur non testé est un choix conscient des équipes elles-mêmes.
Selon lui, Valve a historiquement évité d'établir des normes minimales pour les opérateurs de tournois et adhère à une position de concurrence : les équipes votent "avec leurs pieds". Si les conditions ne leur conviennent pas, elles ne viennent tout simplement pas.
Messioso a tracé une ligne claire :
- si les problèmes sont les mêmes pour tous, c'est "votre choix et votre responsabilité" ;
- si les conditions sont inégales (différents moniteurs, différents PC), cela porte atteinte à l'intégrité des compétitions.
Cependant, la proposition de vinS de permettre aux équipes de quitter le tournoi et de conserver leurs points VRS si les problèmes techniques échappent à tout contrôle a rencontré une forte critique. Il a été noté qu'un tel système pourrait être facilement abusé : il suffirait d'avoir une "panne" à un moment inopportun.

La discussion autour de la Birch Cup a mis en lumière une ancienne contradiction entre les équipes et Valve : qui est responsable du niveau d'organisation des tournois de Tier-2 ? Les joueurs et entraîneurs demandent plus de transparence et de normes, mais les développeurs continuent de laisser le choix aux participants eux-mêmes.
La Birch Cup 2025 est devenue un exemple révélateur de comment la "soif de points VRS" pousse les équipes à prendre des risques et à participer à des événements mal préparés. Pour Valve, ces scandales deviennent un test : l'entreprise est-elle prête à revoir sa politique si les problèmes persistent ?
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