Le capitaine de Talon Esports, Carlo “Kuku” Karandang Palad, a parlé de l'état actuel de son équipe, de ses plans pour BLAST Slam II, et des défis et points forts de la région de l'Asie du Sud-Est. Dans l'interview, il a partagé ses réflexions sur les problèmes de trouver une synergie d'équipe et les différences entre régions.
Comment évaluez-vous les deux dernières années de votre carrière ?
Cette période a été difficile pour moi. J'avais du mal à trouver une équipe, alors j'ai concentré mon attention sur le streaming, même si je jouais toujours à Dota. Après la dissolution de T1, j'ai décidé que je ne voulais plus être capitaine et j'ai rejoint Blacklist International, mais cela ne s'est pas bien terminé après une série de mauvaises performances, surtout lors des qualifications pour TI 2024 et Riyadh Master 2024.
Comment vous êtes-vous retrouvé chez Talon Esports ?
Ils cherchaient à remplacer leur joueur en position 5 et m'ont contacté. J'ai accepté de remplacer pour quelques tournois, et nous nous sommes qualifiés. Plus tard, j'ai aussi pris plaisir à jouer avec eux lors d'un événement LAN, et j'ai reçu une offre de contrat peu de temps après.
Quels défis avez-vous rencontrés en passant du rôle d'offlaner à celui de support ?
Étant donné que j'ai souvent changé de rôle, j'ai besoin d'au moins deux mois pour me mettre en forme dans un nouveau. Par exemple, je suis passé du mid à l'offlane par le passé. Donc, les changements de rôle ne me posent pas de gros problème mais cela prend juste du temps.
Quelle stratégie souhaitez-vous développer chez Talon ?
Je veux juste que Talon devienne plus stable en milieu et fin de partie pour que nous puissions conclure les matchs. Nous ne voulons pas jouer le style Dota SEA classique YOLO. Nous voulons être comme l'eau – suivre le courant et simplement être stables.
Quelle est la faiblesse de l'équipe ?
Nos nerfs sont notre plus grande faiblesse. Cela ne nous permet pas de jouer notre jeu normal.
Et quelle est votre force ?
Je pense que notre plus grande force en tant qu'équipe est la confiance que nous avons les uns envers les autres. Nous sommes confiants dans notre capacité à offrir un Dota de haut niveau et à bien représenter la région d'Asie du Sud-Est (SEA).
Comment s'est déroulée votre série contre Team Liquid et Team Spirit lors du FISSURE Playground #1 ?
Nous avons fait un retour dans la deuxième partie. Je pense que nous menions un peu, donc après la deuxième partie, nous nous sommes dit que nous pouvions battre cette équipe, puis nous avons simplement repris confiance en nous et avons fini par vaincre Team Liquid.
Nous avons perdu contre Team Spirit parce que, comme je l'ai dit plus tôt, ils étaient plus stables que nous en milieu et fin de partie. Nous avions une avance mais nous n'avons pas pu en tirer profit, et donc nous avons perdu. Mais nous pouvons apprendre de cela et nous améliorer pour d'autres tournois.
Comment voyez-vous la différence entre Dota 2 en SEA et en Europe ?
La principale différence réside dans la stratégie. Chaque équipe et région a son identité unique, mais la SEA copie souvent des stratégies d'autres régions. Nous ne créons pas nos stratégies, et cela nuit à l'ensemble de la région.
Pour l'instant, je dirais que nous sommes l'équipe la plus stable par rapport à eux. Cependant, cela ne sera pas facile car les équipes peuvent s'améliorer rapidement et la situation peut changer à tout moment. C'est une question de chance ; nous pouvons les battre, et ils peuvent nous battre, mais je ne peux pas dire que nous gagnerons toujours.
Quelles sont vos attentes pour le BLAST Slam II ?
Atteindre au moins le top 4 est quelque chose que nous visons, mais finalement, cela dépend de la façon dont nous jouons et appliquons nos stratégies.
Le Blast SLAM II se déroule du 2 février au 9 février à Copenhague, au Danemark. Les équipes se disputent une cagnotte de 1 000 000 $. Découvrez quelles équipes participent au tournoi et leurs résultats en suivant le lien.
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