Le 27 mars 2024, le jeu intitulé Counter-Strike 2 a officiellement atteint ses six mois. Pendant tout ce temps, Valve a introduit des milliers de corrections dans le gameplay en fixant des bugs et diverses imperfections. Cependant, en plus de l'avantage du peeker, du sous-titre cassé et de bien d'autres choses, il y a un problème qui se situe au-dessus de tous les autres, mais Valve semble l'ignorer.

Et ce problème s'appelle les tricheurs. Il y en a tellement que même les tricheurs se plaignent qu'il est devenu très difficile de se faire bannir du jeu. Peu importe si vous jouez avec un cheat gratuit ou un cheat payant, les chances de se faire bannir sont extrêmement faibles. Car actuellement, VAC (l'anti-triche de Valve) ne fonctionne tout simplement pas, ou Valve a abandonné. Mais peut-être que Valve est vraiment très préoccupé par le problème des tricheurs ? Examinons ensemble pourquoi on peut considérer l'anti-triche VAC comme le meilleur dans son domaine.

À propos du problème

On pourrait penser qu'il suffirait de donner quelques bonnes gifles au développeur travaillant sur VAC pour éliminer tous les cheats du jeu. C'est pourquoi la communauté commence à se révolter non pas contre les tricheurs, mais contre Valve, qui, selon eux, ne lutte pas du tout contre ce problème.

Faites juste un programme qui vérifie tout le système et ne laisse rien passer dans le jeu, pourquoi Faceit a réussi et pas vous ? En réalité, si un tricheur a une centaine de dollars de trop, le bannir en ligne deviendra pratiquement impossible. Tout à cause de ce paiement :

Des rumeurs circulent selon lesquelles, grâce à cet appareil, les joueurs ont déjà commencé à remporter de grands tournois en ligne. Pourtant, ces tournois utilisent de bons anti-triches, tels que Fazeit AC ou EASY AC. Bien qu'en réalité, ils semblent juste légitimer les tricheurs en leur donnant la possibilité de jouer et de gagner. Et Valve, qu'en est-il de Valve ? Et si Valve ne se contentait pas de créer des jeux cultes, les meilleures plateformes pour les joueurs, et bien plus encore, mais comprenait aussi réellement les cheats ? Mais commençons par le début et dans l'ordre.

Quels sont les types de cheats?

Pour comprendre quels cheats VAC doit bannir, il faut au moins avoir une compréhension superficielle des différents types de cheats existants et de leur fonctionnement. En général, les cheats se divisent en deux types.

Cheats par injection

Les logiciels malveillants, qui sont injectés dans le jeu à l'aide d'un injecteur et commencent à influencer le jeu lui-même, notamment en réécrivant les lignes de code, sont considérés comme les plus courants et les moins chers. Pour utiliser ce type de logiciel, il suffit de télécharger l'application, de la lancer, et vous jouez déjà mieux que s1mple. Pas pour longtemps, cependant, car VAC et d'autres anti-cheats bannissent très rapidement pour cela.

Mais ce type de cheat a aussi ses avantages, si l'on peut dire. En effet, en influençant le code du jeu en le modifiant, il offre au tricheur un large éventail de manipulations possibles. C'est de là que viennent des cheats tels que :

• Skinchanger
• Speedhack
• Shots through walls
• Respawn alterations 

Et bien d'autres choses encore, qui deviennent possibles dans le jeu si son code est modifié.

Logiciels internes et externes

Commençons par dire que les cheats basés sur cette architecture sont beaucoup moins souvent bannis que les précédents. Mais comment fonctionnent-ils ? Ce type de cheats ne modifie pas le code du jeu ni essaie d'interagir directement avec lui, il se contente d'observer ce qui se passe dans le jeu au niveau du code. C'est pourquoi bannir ce type de logiciel est beaucoup plus difficile, car il n'y a pas d'injection dans le processus de jeu.

Par exemple, votre adversaire est derrière un mur, visuellement, vous ne le voyez pas sur votre écran, mais dans le code du jeu, son modèle est inscrit. De plus, l'emplacement et chaque action de vos adversaires sont toujours stockés dans votre mémoire vive. Ce cheat lit simplement les informations de la RAM et affiche une image sur votre écran basée sur les lignes de code. C'est ainsi que le wallhack est réalisé.

La solution au problème semble évidente, mais qu'est-ce qui ne va pas ici?

On pourrait penser que, puisque nous savons comment fonctionnent 90 % des cheats, résoudre le problème est facile. Après tout, tous les cheats sont lancés sur un PC et tout ce qu'il faut, c'est créer un programme qui scannera chaque fichier de l'ordinateur. C'est selon cette logique que l'anti-cheat de Faceit a été développé, lequel scanne chaque ordinateur au niveau des pilotes.

Un tel anti-cheat est appelé "driver-level" (niveau pilote). Il dispose de telles autorités sous Windows que l'ordinateur ne réalise pas toujours si c'est vous qui avez installé ce programme ou s'il était là depuis le début. L'essentiel est que tout logiciel qui souhaite s'injecter dans le jeu sera banni avant même qu'il atteigne les pilotes.

Mais nous savons que malgré tout, il y a toujours des tricheurs sur Faceit. Comment est-ce possible, si l'AC de Faceit se lance sur l'ordinateur avant même Windows et contrôle tous les processus exécutés sur l'ordinateur ?

Cela est dû au fait que nous vivons au 21e siècle et que de nombreux cheats fonctionnent en dehors de votre PC. Et maintenant, nous passons en douceur à cette fameuse carte, dont le nom est : carte DMA.

Carte DMA, qu'est-ce que c'est et à quoi sert-elle?

La carte DMA, à l'origine, a été créée pour faciliter la communication sans interruption entre deux ordinateurs, permettant de transférer des gigaoctets de données d'un appareil à l'autre à tout moment. Une carte DMA est insérée dans la carte mère du premier PC et connectée au second via un câble, vous offrant ainsi votre propre transmetteur de données personnel.

La différence entre cette carte et une connexion LAN classique est que la carte DMA a accès uniquement à la mémoire vive et ne touche pas au processeur, ce qui signifie qu'elle ne charge presque pas le système. C'est un outil très pratique et le cheat parfait. Mais comment cela fonctionne-t-il ?

Même les meilleurs anti-cheats de l'histoire, c'est-à-dire ceux basés sur des pilotes, ne peuvent détecter un tel logiciel.

Comment fonctionnent les cheats via une carte DMA ?

Les cheats fonctionnant via une carte DMA sont assez simples dans leur mécanisme. La carte DMA est insérée dans le premier ordinateur — elle lit les données de la mémoire vive et les transmet au second ordinateur, où un compilateur est déjà en marche, transformant le code en image. Ainsi, vous disposez d'un Wallhack qui est impossible à détecter en ligne, à moins de trouver des preuves lors de la visualisation des replays.

Il est important de noter que l'anti-cheat basé sur les pilotes ne détectera pas le cheat lui-même, mais il remarquera la carte DMA connectée à votre PC. Cependant, la fonction qu'elle exécute sur le second écran reste inconnue, ce qui signifie qu'il n'y a, en théorie, rien pour lequel vous bannir. Néanmoins, Faceit AC bannira pour l'utilisation d'une carte DMA, estimant que dans 99 % des cas, elle est utilisée pour tricher.

Il s'avère donc que le suspect recevrait un bannissement non pas pour la présence avérée du cheat, mais juste pour la carte DMA. Cela a amené les développeurs de cheats à réfléchir à une solution pour cette carte, et ils en ont trouvé une.

Les développeurs de cheats ont réalisé qu'il suffisait de changer le firmware de la carte pour que l'AC ne puisse plus reconnaître ce qui est connecté au PC, que ce soit un disque dur, une clé USB, ou même simplement un second clavier ou une souris. Dans ce cas, il n'y a tout simplement aucune base pour un bannissement.

La seule chance de se faire bannir pour de telles manigances serait si le firmware de cette carte DMA fuit sur internet, où il serait marqué comme une méthode pour contourner l'anti-cheat. Cela signifie qu'à terme, tous les comptes ayant utilisé une carte DMA avec ce firmware seront également bannis.

Mais si vous obtenez un firmware de qualité ou demandez à un ami programmeur de l'écrire pour vous, il sera simplement impossible de vous détecter, ce que utilisent les joueurs qui remportent divers tournois en ligne.

Fuser - le dernier clou dans le cercueil pour tous les anti-cheats

Avoir un Wallhack affiché sur le deuxième moniteur est cool, mais assez inconfortable. C'est pourquoi les tricheurs optent pour ce qu'on appelle le Fuser, qui combine l'image de deux moniteurs, vous permettant ainsi de jouer sur un moniteur et d'avoir le cheat sur l'autre. Et tout cela sera affiché sur votre premier moniteur.

VAC ou quoi?

Tous ces cheats utilisant les cartes DMA et Fuser sont impossibles à détecter et ils mettent simplement tous les anti-cheats à genoux. En gros, Faceit devrait désactiver son anti-cheat pour ne pas surcharger les joueurs ordinaires une fois de plus. Mais quelle est la relation avec VAC ?

Et si Valve - les créateurs de jeux qui ont le plus grand nombre de tricheurs de l'histoire des jeux - savent reconnaître les logiciels malveillants et comprennent qu'un simple anti-cheat ne suffit plus ? De plus, si VAC commence à bannir brusquement les logiciels Inject, Internal et External, la demande de cartes DMA augmentera brusquement.

Elles seront flashées dans chaque sous-sol de maison, car une carte DMA ordinaire ne coûte que 50 $ aujourd'hui. Après cela, on peut dire aux ligues en ligne et similaires : "Fermez-vous, vous n'avez aucune chance".

Actuellement, pour jouer sans tricheurs, il faut aller sur Faceit, mais si les cartes DMA entrent en circulation, Faceit deviendra aussi une poubelle que le Premier Mode. Il y aura toujours ce joueur dans le monde qui veut ruiner le jeu pour tout le monde avec des cheats, et tant qu'il n'y aura pas une protection adéquate, il pourra le faire sur des serveurs protégés ou pas si bien protégés par VAC.

Et où est le meilleur anti-cheat dans tout cela, vous demandez-vous.

Depuis 2016, Valve travaille sur le VAC Net, une sorte de réseau neuronal qui surveille le comportement de tous les joueurs et apprend de leurs actions. Bien sûr, il n'est pas clair pourquoi cela a pris autant de temps, mais récemment, des bans ont commencé à être distribués pour des mouvements brusques de souris. Par exemple, si vous aviez un réglage DPI de 16000 sur votre souris et un sensibilité de 100 dans le jeu, vous ne seriez pas banni.

Mais le moindre mouvement brusque causé par un logiciel se traduit par un ban. Qu'est-ce que c'est sinon de l'intelligence artificielle ? C'est pourquoi vous pouvez désormais être banni pour des "mouvements suspects". Cependant, personne ne sait exactement comment il fonctionne, tout comme le Trust Factor.

Mais il est possible qu'ils travaillent ensemble. Si l'IA ne peut pas décider à 100 % si le joueur est un tricheur ou non, le Trust Factor entre en jeu pour réduire votre classement. Vous finirez alors par être jumelé avec d'autres tricheurs. Mais si c'était une erreur, vous serez rapidement exclu car vous ne pourrez pas y jouer. Mais si vos mouvements continuent à être suspects, alors le ban est justifié.

Tout cela représente la meilleure protection contre les tricheurs de l'histoire. De plus, on peut ajouter la fonction "Patrouille", où des joueurs en direct pourront décider qui triche et qui ne triche pas.

Conclusion

Dire avec certitude si Valve travaille actuellement sur l'amélioration de l'anti-triche est difficile, mais quelque chose est certainement en cours, et il est possible qu'avant la fin de l'année, nous verrons cette création de Valve qui surpassera Faceit et d'autres plateformes tierces en fonctionnalités. Bonne chance dans vos futurs matchs !