L'opérateur de tournoi Liga ACE a officiellement nié toute implication de son personnel anti-triche dans l'assistance aux tricheurs lors des événements VALORANT Challengers NA. La réponse a spécifiquement abordé uniquement les accusations de collusion anti-triche, tout en restant silencieuse sur d'autres allégations graves.

Récemment, des joueurs de niveau 1 et 2 ont exprimé des inquiétudes concernant des problèmes croissants au sein de l'écosystème VALORANT Challengers NA. Ceux-ci incluent la manipulation de matchs, des scandales de paris, du chantage et une négligence présumée du personnel anti-triche face à des comportements de triche évidents. Un certain nombre d'organisations ont déjà quitté la scène — un reflet de problèmes structurels plus profonds. Nous avons précédemment couvert ces questions en détail dans un rapport séparé.

Concernant les accusations de possible coopération entre le personnel anti-triche et les tricheurs, Riot Games et Liga ACE ont émis le démenti suivant :

Les récentes allégations concernant les Challengers en Amérique du Nord font l'objet d'une enquête active par Riot Games depuis qu'elles ont été portées à notre attention la semaine dernière. Nous tenons à être très clairs : nous prenons ces accusations extrêmement au sérieux, et les équipes des Opérations Compétitives, Anti-Triche, et des Règles & Conformité d'Esports de Riot examinent minutieusement la question.

Cependant, les suggestions d'efforts délibérés par des employés de Riot pour saper l'intégrité compétitive représentent des accusations incroyablement graves qui peuvent affecter injustement les individus tant sur le plan personnel que professionnel. D'après les informations fournies à Riot jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve de complicité ou de méfait de la part de quiconque impliqué dans Riot Anti-Triche.

 

Juste avant la déclaration officielle, la célèbre organisation d'esports M80 a annoncé son retrait de la ligue, laissant leur place dans les Challengers NA aux joueurs. Cela indique encore plus que les problèmes soulevés par la communauté peuvent avoir une base sérieuse — les organisations de haut niveau n'abandonneraient probablement pas un titre sans raison substantielle.